Jusqu’où pousser l’exclusif, la folie du sur-mesure ? Il n’y a de limite que celles que l’on se pose. Dernièrement, Chronopassion a vu les siennes repoussées jusqu’à...Java ! C’est là qu’un luthier prisé des collectionneurs, Ivan Mulia de iVee Guitars, a proposé à l’enseigne de la rue Saint-Honoré de lui réaliser sa première guitare : la « new-T Chronopassion ». C’était au début 2015, il y 18 mois.
Son corps de rêve en aluminium est à l’image de l’univers Chronopassion, gravé des visages d’horlogers de métier et de leurs œuvres distribuées par Laurent Picciotto. On y retrouve Robert Greubel et Stephen Forsey, Stephan Sarpaneva, Giulio Papi (Audemars Piguet), Felix Baumgartner (Urwerk), entourés de l’univers de Chronopassion : rouages, moto et autres symboles mécano-ésotériques réservés aux initiés. Parmi les pièces emblématiques de cet univers, une HM3 de MB&F, une Hublot Skull. On retrouve les astéro-haches du premier sur les potentiomètres de volume et de tonalité, « parce que c’est Max Büsser qui aujourd’hui donne le la dans l’industrie des indépendants et parfois même le volume ».
Objectif ? « Se faire plaisir », tranche Laurent Picciotto. La pièce célèbre le côté ludique de Chronopassion, sa quête perpétuelle pour faire tomber les frontières entre les disciplines dans un esprit rock, pionnier et volontiers iconoclaste. La « new-T Chronopassion » est une pièce unique, un véritable travail d’artiste non destiné à la vente, un pur plaisir visible exclusivement au 271 rue Saint-Honoré.