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Who's Who , Breguet

WHO'S WHO

C'est l'un des rares moments où l'on peut voir Laurent Picciotto pris de court par une question : Pourquoi Breguet chez Chronopassion ? L'auditeur savoure sa maigre victoire, l'homme se reprend vite: "C'est une évidence. On ne peut pas faire sans Breguet. Il a tout inventé ou presque". Avant de conclure par son sens habituel de la formule : "le beau est éternel". 

La relation entre Chronopassion et Breguet est aujourd'hui posée et toujours pleine de promesses, mais tel n'a pas toujours été le cas. Présente depuis près d'un quart de siècle au 271 rue Saint Honoré, Breguet a pourtant fait l'objet d'une attention toute particulière il y a quelques années lors d'un événement bien particulier : la revente de la marque au Swatch Group. "J'ai pris un temps d'observation car l'image que j'avais du Groupe et celle de l'ancestrale grande dame de l'horlogerie ne me semblaient pas immédiatement compatibles", se souvient Laurent Picciotto. Après quelques mois, il s'avère rassuré : "Hayek senior en a fait son bébé. Il en a toute suite saisi l'amplitude, le poids de son histoire. En deux à trois ans, il a clairement affirmé sa volonté de la développer tout en restant attaché sa grande tradition. Breguet, ce n'est pas n'importe quelle marque. C'est à elle seule un pan entier de l'histoire de l'horlogerie". 

Les développements entrepris par le Swatch Group entre en parfaite cohérence avec l'approche de Chronopassion : préserver un capital tout en apportant continuellement quelque chose de nouveau, suivant la volonté première de son fondateur. Au final, Breguet a su présenter au fil des années des pièces historiques tout en étant contemporaines, le tout à un prix fabuleusement attractif. 

"Breguet continue d'être une référence. Ses pièces sont tout simplement parfaitement pensées. Tous les registres sont couverts, depuis l'horlogerie pour dame à la pièce militaire, anoblie par la marque dans son approche de la Type 20", conclut Laurent Picciotto. "Au XXIème siècle, Breguet reste incontournable". 

 

Journaliste : Olivier Müller 12/2012