Le Régulateur Louis Erard x atelier oï — Édition limitée à 178 exemplaires
Louis Erard marque une nouvelle étape de la montre de création accessible, avec un regard frais sur l’ensemble des métiers qui font l’horlogerie. Pour cette nouvelle collaboration, Louis Erard se tourne vers l’architecture et le design avec atelier oï, une entreprise régionale qui rayonne à l’international depuis 30 ans, et une montre rayonnante, elle aussi.
Comment matérialiser l’espace et le temps ? Comment matérialiser l’esprit contemporain de la montre alors que la technologie connectée a déconnecté l’horlogerie de sa nécessité première : indiquer l’heure ?
Louis Erard a invité atelier oï à se pencher sur la question et la réponse est un nouveau cadran inédit, troisième volet de la série des collaborations déjà cosignées par Alain Silberstein et Vianney Halter. Une fois encore sur la base du modèle emblème de la maison : Le Régulateur. Une fois encore avec la volonté de rassembler des acteurs clés de la culture horlogère de tradition. Une fois encore avec la volonté de réunir des acteurs clés du savoir-faire suisse : atelier oï et Louis Erard sont toutes deux des entreprises régionales de pointure internationale.
Pour la première fois, la collaboration sort du champ strict de l’horlogerie, puisque atelier oï œuvre dans les champs de l’architecture et du design. L’invitation n’est toutefois pas le fruit du hasard. L’atelier, basé à La Neuveville, bourg satellite de Neuchâtel, est proche de l’industrie horlogère depuis sa création il y a exactement trente ans et le monde horloger a largement participé à l’épanouissement de l’entreprise. Il y a aussi une relation d’amitié entre atelier oï et Louis Erard depuis les années 1990, à l’image de l’actuel dirigeant Manuel Emch, qui a commencé sa carrière par un stage chez atelier oï et qui par la suite a toujours collaboré avec l’atelier.
En trois décennies, atelier oï est devenu une marque en soi, rayonnant dans le monde entier, récompensé par plus d’une trentaine de distinctions qui illustrent son caractère unique. Par ailleurs, le nom, oï, est emprunté au russe Troïka, mot symbole de l’énergie générée par un trio, en l’occurrence, Aurel Aebi, Armand Louis et Patrick Reymond, les trois co-fondateurs.
Des talents, un anniversaire, des connexions, le régulateur Louis Erard, les planètes étaient donc alignées pour que cette collaboration voie le jour.
L’objectif, pour Louis Erard, est une nouvelle fois de décloisonner les univers et de rendre accessible ce qui est souvent réservé à une clientèle spécialisée. Avec ce défi supplémentaire de plonger sans filet dans la création contemporaine, avec tout ce que cela comporte de références, de réflexions, de détournements, de chocs.
atelier oï a procédé de manière simple : « Rayonner du centre vers l’extérieur. » En prenant soin de réduire au maximum le vocabulaire technique, rappelant la forme d’un cadran solaire. Le résultat est une surface gravée de rayons asymétriques dont la lumière révèle les reflets et les contrastes - écho à la passion des membres de l’atelier pour la matière et les jeux de lumières. L’art de la gravure étant ici exprimé dans son essence : des lignes tracées. Ces lignes créent un espace, auquel les aiguilles ajoutent la dimension du temps.
Le Régulateur a naturellement imposé son rythme : les aiguille (heure, minute, seconde) deviennent des centres d’où partent des rayons, générant une cinétique visuelle que chaque mouvement du poignet anime, donnant au cadran bidimensionnel la profondeur d’une architecture irradiante. Une œuvre pure, que rien ne vient rompre, pas même le logo Louis Erard.
La lecture de l’heure en ressort quelque peu dématérialisée — il faut reconstruire mentalement le puzzle des angles horaires — mais tous les liens ne sont pas rompus : la minuterie apparait toujours sur le pourtour du cadran, avec une ligne plus appuyée chaque cinq minutes et exactement soixante segments. Clin d’œil de d’atelier oï à la génération smartphone : « Aujourd’hui, l’objet montre a une autre signification. »
Le Régulateur Louis Erard x atelier oï. Édition limitée à 178 exemplaires — numéro symbole qui signifie qu’ensemble on est toujours plus forts. D’autres collaborations sont à venir.