Excellence Guilloché Main II — Édition limitée à 99 exemplaires
Louis Erard continue de réinventer les métiers d’art traditionnels avec ce deuxième cadran guilloché main. C’est exactement la même technique que Breguet a popularisée au XVIIIe siècle, mais Louis Erard ne s’est pas arrêté à cette référence absolue et lui ouvre un nouveau territoire d’expression, exclusif, innovant, contemporain.
Tellement Louis Erard que le logo n’a pas été imprimé sur le cadran. Tout est dans le motif, un grand losange, ouvert comme une perspective, un espace fait d’aplats noirs et de lignes gravées dans le métal. Une pièce manifeste, la preuve au carré que les métiers d’art traditionnels ont leur avenir devant eux.
C’est la seconde fois que Louis Erard réinterprète l’art du guillochage (la première Excellence Guilloché Main a été présentée en 2021). Un art où la main de l’artisan rencontre la mécanique — un tour manuel à cames définit les dessins, la main guide le burin — un emblème de l’horlogerie d’exception dont les origines remontent au XVIe siècle.
Le guillochage est un art du décor et des motifs répétitifs. Traditionnellement, le guillochage s’exerce comme une variation, comme en musique : on part d’un thème, d’un motif, et on en varie le rythme ou les associations. Traditionnellement, le guillochage s’appuie sur un répertoire de motifs : il en existe près de 80 et ils constituent la gamme sur laquelle tout est composé.
Mais Louis Erard a changé les règles sous l’impulsion artistique et stratégique de Manuel Emch. Il a voulu que ce deuxième opus de l’Excellence Guilloché Main soit une création originale à 100%, en partant du dessin et en mobilisant toutes les ressources de l’artisan cadranier Fehr à La Chaux-de-Fonds pour sublimer et moderniser le guillochage traditionnel.
Il ne s’agit plus d’un décor, mais d’un sujet unique, un grand losange, un as de carreau aux allures cinétiques. Il ne s’agit plus de revisiter une esthétique ancienne, mais de mettre la technique au service d’une composition contemporaine. Et les références artistiques ne sont pas loin. Ambiance Op’Art, plastique Néo-Géo. Espace en lignes et aplats façon Franck Stella. Avec une touche pop ludique façon Victor Vasarely.
Ce cadran est aussi une démonstration de force. Car sa réalisation repose sur des gestes inédits. En réalité, tout est innovant. La gamme opératoire (c’est-à-dire la suite des opérations nécessaire à la réalisation) a dû être montée de toutes pièces, du premier vernissage noir jusqu’au rhodiage final, après guillochage.
Le guillochage lui-même a mobilisé toute la dextérité de la guillocheuse — c’est une femme, la même artisane qu’en 2021, qui réalise les 99 cadrans, pièce à pièce, à raison de plusieurs heures de travail sur le tour à guillocher manuel pour chaque cadran. Sans oublier les ingénieurs, qui ont dû inventer et fabriquer de nouvelles cames (grands chablons de métal que le tour traduit en dessin et réduit à l’échelle du cadran) pour arriver à ce résultat inédit.
Modèle en série limitée à 99 exemplaires. Cadran « Swiss Guilloché Main », aiguilles signatures sapin en acier bleui. Boîtier acier poli et fond ouvert, 42 millimètres, étanche à 50 mètres. Le bracelet : cuir de veau grainé noir avec coutures ton sur ton, doublure en cuir de veau grainé bleu, le bleu Louis Erard. Mouvement automatique Sellita SW261-1 avec fonction heure et minute.
Pièce d’exception, exécution haut de gamme et toujours à prix exceptionnel : 3900 Euros. L’art et la manière de Louis Erard de relever le défi de la belle horlogerie. D’autres métiers d’art suivront.