La Petite Seconde Louis Horror x seconde/seconde/ réf. 34238AA61
Édition limitée à 178 exemplaires
Mouvement Automatique, calibre Sellita SW261-1, 3 aiguilles avec petite seconde à 6H, 11½’’’, Ø25.60 mm, hauteur : 5.60 mm, 31 rubis, 28,800 A/H (4Hz), mouvement version élaborée, masse spécialement ajourée avec symbole Louis Erard laqué noir, env. 38 heures de réserve de marche
Fonctions HMS
Aiguilles des heures et minutes au centre, aiguille des secondes à 6H
Boîte Acier inoxydable poli, Ø39 mm, entre-corne : 20 mm, corne à corne : 46.48 mm, épaisseur : 12.25 mm, 3 pièces, verre saphir bombé avec traitement antireflet sur les deux faces, mouvement visible à travers le fond transparent, étanche jusqu’à une pression de 5 bars (50 m / 165 ft), couronne signature sapin, fond gravé « Limited Edition 1 of 178 »
Cadran Opalin argenté avec zone satinée circulaire, compteur azuré à 6h avec zone diamantée, index anthracites brillants, décalques anthracites et rouge pour mention « Horror »
Aiguilles Aiguilles des heures et des minutes anthracites polies signatures sapin, aiguille des secondes : fantôme luminescent (émission verte) avec signature seconde/seconde/
Bracelet Cuir de veau grainé noir foncé avec points d’attache ton sur ton, doublure en cuir de veau grainé bleu, boucle ardillon en acier inoxydable poli, barrettes à ergot pour un changement rapide du bracelet
Dimensions : largeur 20/18 mm, longueur 80/115 mm
Collaboration Montre développée en collaboration avec seconde/seconde/ en édition limitée à 178 exemplaires
À PROPOS DE SECONDE/SECONDE/
« Disruptif, provocateur, rebelle ? Non ! Peut-être un peu discordant ; assurément primesautier. »
Aux qualificatifs galvaudés, seconde/seconde/ (de son vrai nom Romaric André) en préfère de plus désuets. Et ce penchant pour les choses du passé semble d’ailleurs largement irriguer ses travaux. C’est en effet sur base de sa passion pour les montres vintage qu’il fut l’initiateur, il y a plusieurs années, du ‘hand swap’.
Ce principe, devenu sa signature, est « un jeu horloger, esthétiquement radical mais techniquement inoffensif, qui consiste à remplacer une ou plusieurs aiguilles sur une montre existante ».
seconde/seconde/ s’attaque la plupart du temps à des montres de grandes marques des années 50, 60 ou 70. Le contraste provoqué par son ‘hand-swap’ y est alors d’autant plus percutant. Des cadrans patinés et marqués par le temps apparaissent comme électrisés par des aiguilles au design surcoloré, visiblement anachronique.
« C’est chez moi d’abord guidé par une pulsion d’irrévérence. Je viens en effet bouleverser un équilibre séculaire, rompre une harmonie préalable. C’est assez grisant de désarçonner le produit. Déconstruire l’objet d’abord pour le reconstruire ensuite et en révéler une facette méconnue. Je vois en chaque montre l’opportunité d’en faire jaillir une toute nouvelle perspective, sérieuse ou plus légère. »
Toutes les aiguilles repensées par seconde/seconde/ disent ainsi quelque chose des montres qu’elles habillent ou viennent les percuter pour en faire vibrer la corde parfois sensible. Et dans cette esthétique faussement naïve, poésie et ironie ne sont jamais loin l’une de l’autre.