
Maximilian Busser et ses Friends ont encore frappé. C’est aujourd’hui le calendrier perpétuel (« perpetual calendar ») que le collectif horloger revisite. Cette nouvelle Legacy Machine, comme chaque autre montre de cette collection, arbore un large balancier suspendu au centre de son cadran, une signature esthétique que chaque Machine de la collection Legacy présente. Cette nouvelle complication, le calendrier perpétuel, ne fait pas exception. Le balancier trône au centre du cadran, entre les indications de jour, date, mois et heure de la montre.
Créer un mouvement de « Perpetual Calendar » est une gageure, une complication de haute horlogerie qui doit posséder un véritable processeur mécanique capable de décompter les jours de chaque année, normale ou bissextile, sans erreur. Les montres à calendrier perpétuel sont des pièces de haute horlogerie que peu de marques maitrisent, tant la complexité de leur mouvement est grande. Il en va de même pour celle de leur cadran, qui doit rester lisible.
Maximilian Busser n’a pas doté sa Legacy Machine Perpetual Calendar de cadran. Autour de son balancier central, le mouvement affiche sa complication, son processeur mécanique, avec chaque cadran secondaire de jour, date, mois et heure répartis aux quatre points cardinaux de la montre.
L’ensemble a été conçu par Stephen McDonnell, un horloger indépendant irlandais, ami de Maximilian Busser. L’homme est le premier à avoir créé un véritable processeur mécanique pour cette montre qui rejoint la collection Legacy Machine et qui permet un changement de date en toute sécurité grâce à un système qui lui est propre, évitant les mauvaises manipulations.
Le mouvement est totalement intégré, sans module. Stephen McDonnell a conçu son mouvement pour que son balancier suspendu puisse flotter au dessus. Ce système est visible grâce à l’absence de cadran – une caractéristique rare pour une montre à calendrier perpétuel.
Avec cette Legacy Machine Perpetual Calendar, Maximilian Busser et Stephen McDonnell ont donc conçu une machine dont le mouvement s’écarte du système traditionnel pour offrir un changement de date en toute sécurité, tenant compte de chaque année bissextile et pouvant se faire simplement. L’horloger irlandais est parvenu à une solution simple et ergonomique dont tout le mouvement peut être admiré dans sa complexité mécanique.
Les autres Legacy Machine et même Horological Machine avaient un cadran, ce calendrier perpétuel n’en a pas, même si l’on retrouve l’échappement suspendu au centre de la complication. Le système de sécurité intégré permet d’actionner le mouvement sans craindre pour son intégrité, avec un cycle de marche rétrograde pour les années bissextiles et non bissextiles.
La date s’affiche à 9h, le jour à 3h, le mois à 6h et l’heure à midi. La réserve de marche de la montre est indiquée entre 4h et 5h. Même lorsque sa limite est atteinte, la Legacy Machine Perpetual Calendar de Maximilian Busser et Stephen McDonnell peut être réglée avec simplicité grâce au son système de sécurité intégré à son mouvement. Il ne s’agit pas d’une complication additionnelle ni d’un module, la mécanique est totalement intégrée, fait rare pour les calendriers perpétuels.
La collection Legacy Machine rompt ainsi avec le calendrier perpétuel traditionnel. Grâce à l’horloger indépendant irlandais Stephen McDonnell, le changement de date n’a jamais été aussi aisé pour une montre à calendrier perpétuel, tandis que Maximilian Busser signe ici une montre dont le design, avec son balancier central suspendu, reste unique dans les horizons traditionnels de l’horlogerie.