
Une montre, un mouvement, un cadran, deux ponts, un balancier mais trois cadrans : la nouvelle Legacy Machine Split Escapement fait toujours de l’échappement libre sa signature esthétique mais multiplie les fonctions, chacune associée à son propre cadran.
Ainsi, la nouvelle Legacy Machine Split Escapement voit son échappement scindé en deux, d’où son nom, « split », avec uniquement le balancier et son axe visibles côté cadran, tandis que le reste de l’échappement est basculé côté fond. Comme la plupart des « machines » signées MB&F, cette Legacy Machine Split Escapement offre donc une architecture unique en haute horlogerie, un pont entre tradition et modernité que symbolisent les deux ponts bercés qui soutiennent le balancier et son axe.
Sa roue flotte librement dans l’air, sur son axe, à fleur de verre saphir, une prouesse atteinte au prix de développements techniques exigeants propres à MB&F. Totalement indépendante, la marque ne produit que des séries limitées, représentant le prix à payer pour conserver sa complète liberté créative.
La montre Legacy Machine Split Escapement prend ainsi la suite d’autres créations fortes de MB&F, notamment son Perpetual Calendar (calendrier perpétuel). Cette montre d’exception, la Perpetual Calendar, est probablement la plus technique de MB&F et a remporté de nombreux prix, tandis que la Legacy Machine Split Escapement offre une toute autre lecture de la haute horlogerie, une « machine » qui réinvente au XXIe siècle l’horlogerie contemporaine, comme si Maximilian Busser et ses « Friends » (MB&F) s’étaient téléportés au XIXe siècle où à celui, antérieur, de Breguet.
Le mouvement de la Legacy Machine Split Escapement n’a pas la complexité du Pepetual Calendar (calendrier perpétuel) de la marque mais cette collection n’offre pas moins de trois indications ayant chacune leur cadran : heures, minutes et secondes, suivies de la réserve de marche puis de la date. Ce cadran tripartite de la Legacy Machine Split Escapement est coiffé par l’échappement libre du mouvement, affleurant sur son axe à la surface du verre saphir bombé. C’est ainsi que l’on peut presque toucher du doigt le balancier volant de la montre, sentir son mouvement de balancier presque s’échapper du verre saphir.
Le cadran de la montre Legacy Machine Split Escapement offre un grenage unique de surface qui donne à ses tons dorés un reflet rare en horlogerie, un contraste parfait pour ses cadrans qui affichent l’heure, la date et la réserve de marche. A leur sommet, le balancier, sur son axe, coiffe l’ensemble, son échappement dissocié du reste du mouvement, notamment de l’ancre et de la roue d’ancre, venant réguler la source d’énergie du mouvement pour offrir jusqu’à 72 heures de réserve de marche.
Tenu par deux ponts bercés au prix d’une finition manuelle datant du XIXe siècle, ce balancier volant donne au mouvement de la montre Legacy Machine Split Escapement une profondeur hypnotique qui vient se refléter dans le grenage de surface appliqué au cadran doré. Le boitier de la montre marque un ultime contraste, privilégiant pour sa part l’or blanc.
On retrouve pour finir ce contraste au dos du mouvement de la montre, visible par un verre saphir. La finition du XIXe siècle n’ayant pas de prix, elle est ici réalisée à la main. Les cotes de Genève longent la platine où l’on découvre également le barillet (source d’énergie de la montre) qui délivre ses 72h de réserve de marche indiquées côté cadran. Tous les angles de la montre Legacy Machine Split Escapement sont polis, les roues recevant aussi leur propre finition satinée en surface. Le boitier voit quant à lui sa surface entièrement polie, offrant à l’or blanc un contraste saisissant avec le grenage de couleur or du cadran.
4 éditions de lancement de 18 pièces chacune en or blanc avec cadran grainé en bleu, ruthénium, or rose ou or jaune.